Bilan de la partie « Épistémologie zététicienne »
Comme nous l'avons vu, l'épistémologie de Thomas Durand est intrinsèquement défectueuse sur le plan de la rationalité. Elle n'a jamais été défendue par des philosophes sérieux au niveau universitaire. Scientisme, vérificationnisme, négation des vérités absolues, scepticisme radical, rejet des certitudes : toutes les erreurs y sont présentes (sans oublier toute la psychanalyse à l'égard du croyant). Nous avons montré qu'il est tout simplement impossible de réduire nos connaissances à ce qui est empiriquement vérifiable, qu'il est déraisonnable de douter de tout par principe et de refuser les certitudes en général. Les implications d'une telle épistémologie, si elles sont poussées jusqu'au bout, aboutissent inéluctablement à un véritable suicide de la raison et à la destruction de la majeure partie de nos connaissances.
Il est temps à présent de voir en quoi cette mauvaise épistémologie influence la pensée de Thomas Durand dans sa réponse aux preuves de l'existence de Dieu.