Conclusion

En définitive, Thomas Durand n'a pas réussi à démontrer que l'existence de Dieu et du mal étaient logiquement incompatibles. Il n'a pas réussi à montrer qu'en principe, Dieu pourrait ne pas avoir une bonne raison de permettre le mal ou qu'il soit impossible d'en tirer un plus grand bien.

Nous avons au contraire apporté quelques suggestions pour justifier l'existence du mal sur terre. Nous n'affirmons pas que ces propositions sont 100 % correctes, car seul Dieu connaît les réponses définitives. Il s'agit simplement de quelques pistes de réflexions qui relèvent, par la force des choses, de la théologie plus que de la philosophie. En revanche, nous avons bel et bien montré qu'il n'était pas possible de soutenir que l'existence de Dieu et du mal étaient logiquement incompatibles.

Cette conclusion fait d'ailleurs l'objet d'un consensus au niveau académique aujourd'hui. Les athées comme les théistes reconnaissent que le problème logique du mal est révolu.